Mairie de Toulouse
Campagne harcèlement
Comme sur les réseaux sociaux, le consentement devrait être indispensable. C’est ce que prône la ville de Toulouse pour sensibiliser aux violences sexistes et sexuelles.
Le contexte
Toulouse, élue meilleure ville étudiante en 2021, est aussi connue pour son sens de la fête.
Si les soirées rythment l’année scolaire, la rentrée est considérée comme propice à la fête avec ses traditionnelles soirées d’intégration.
Malheureusement, la fête, l’alcool et les effets de groupe sont aussi synonymes de dérives : agressions, violences, harcèlement sexistes et sexuels. Tous les milieux festifs sont concernés.
Depuis plusieurs années, la Mairie de Toulouse travaille à une meilleure coordination entre tous les dispositifs pour venir en aide aux personnes victimes de violences. Qu’elles émanent de l’État, du département, ou de la Mairie, la ville souhaite permettre aux différentes procédures d’être exécutées plus rapidement.
Dans ce contexte, la Mairie de Toulouse souhaite s’attaquer aux violences faites en milieu festif et faire évoluer les consciences en menant une campagne de sensibilisation auprès des jeunes à un moment stratégique pour eux : la rentrée.
Objectifs
- Sensibiliser et faire évoluer les mentalités
- Expliquer la notion de consentement
- Proposer une aide, un soutien
- Réduire le nombre d’agressions
Comment attirer l’attention des jeunes et les sensibiliser sans pour autant tomber dans un discours trop moralisateur ?
La réponse de l'agence
Nous sommes partis de l’insight suivant : entrer dans l’univers personnel de quelqu’un sans demander son accord, c’est une violation de l’intimité.
De là, est venue l’idée de faire le parallèle entre les règles de consentement des réseaux sociaux, comprises et acceptées de tous, avec celles de la vie réelle, malheureusement peu souvent respectées.
La campagne reprend les codes des réseaux sociaux en intégrant au cœur du visuel une « fenêtre » comme celles que nous pouvons retrouver sur les plateformes en ligne. Pour interpeller la cible, nous détournons le message habituel afin de faire écho au harcèlement et aux violences. Le claim traduit le concept avec la mise en parallèle de la vie réelle et des réseaux sociaux. Il met en évidence le caractère obligatoire du consentement. Nous jouons avec de la photo prise sur le vif, au cœur des soirées.